Une écriture rare, un récit d’initiation comme d’émancipation : le nouveau texte magistral d’Adélaïde Bon.
Toujours elle s’est fixé des attentes impossibles, les meilleurs études, le meilleur job, le meilleur parti. Elle a réussi. Elle est parfaite, jusqu’au bout des ongles. Elle a fait de son corps de ses mots de sa vie, un paysage. Un jardin à la française, magnifique, d’où rien ne dépasse. Avancer, ne pas regarder en arrière. Mais il y a eu cette nuit aux Saintes-Maries, et soudain le jardin à pris l’eau, et elle ne reconnaît plus ni son compagnon, ni elle, ni rien. L’eau est là, elle clapote entre ses hanches, elle l’appelle. Marcher, ne pas se laisser aller à l’eau trouble, ne pas se laisser tenter. Pas à pas, des émotions enfouies, des questions irrésolues et des souvenirs anciens remontent, ceux de l’été de ses quatorze ans, cet été qui aura pris sa mère pour la remplacer par une autre.
L’AUTEURE :
Adélaïde Bon est autrice, comédienne et codirectrice de la compagnie de théâtre Une chambre à soi. Elle a écrit La Petite fille sur la banquise, récit des conséquences d’un viol subi enfant (Éditions Grasset, 2018). Il a été traduit en sept langues et a reçu le Prix des Lecteurs du Livre de Poche en 2019. Elle a également coécrit Par-delà l’androcène (Éditions du Seuil, 2022), ainsi que Sous nos regards. Récit de violence pornographique (Éditions du Seuil, 2025). Elle joue de la trompette dans la fanfare Les Josettes noires.
ADELAIDE BON
Puisque l’eau monte
INFOS PRATIQUES
Parution aux Éditions Le Soir venu
22 août 2025
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