TERTULIA DE TOKYO N°1

Aurélien Bellanger, Régis Jauffret et Nina Léger
15.03.17

Le 15 mars 2017, le Tokyo Art Club vivra sa première «Tertulia».
Un surprenant plateau d’écrivains connus pour leur exigence littéraire et leur capacité à réfléchir sur le monde contemporain sera réuni pour une discussion à bâtons rompus autour de l’art, de la commercialisation des sentiments et des machines qui nous entourent. Christophe Ono-dit-Biot modère la rencontre.

Qui ?
Régis Jauffret

Né en 1955, il est l’auteur d’une vingtaine de romans, nouvelles et pièces de théâtre, dont Microfictions, Clémence Picot, Univers univers -prix Décembre 2003, Asile de Fous -prix Femina 2005.

Aurélien Bellanger
Né en 1980, il est l’auteur d’un essai sur Michel Houellebecq et de trois romans dont La Théorie de l’information, L’Aménagement du territoire -prix de Flore 2014 et Le Grand Paris.

Nina Léger
Née en 1988, professeur d’esthétique à l’université de Vincennes, elle est l’auteur de deux romans, dont Mise en pièce.


Pourquoi ce thème ?

En 1967, l’écrivain américain Richard Brautigan distribue dans les rues de San Francisco un court poème intitulé All Watched Over by Machines of Loving Grace. Il y décrit une harmonie «mutuellement programmée» entre les machines, les animaux et les êtres humains. 50 ans après, dans un monde où les machines sont partout et où l’on cherche parfois l’être humain (et que dire des animaux), comment considérer l’élan utopique de Brautigan, souvent relayé, encore, par les transhumanistes de la Silicon Valley planchant sur l’immortalité de l’homme grâce aux machines ? C’est tout le propos de l’exposition collective Sous le regard de machines pleines d’amour et de grâce , qui se tient au Palais de Tokyo, et qui interroge à travers le travail des artistes les impacts de l’économie de marché et des nouvelles technologies sur la fabrique de nos émotions, de leurs représentations. Voilà pour les plasticiens, mais qu’en pensent des écrivains comme Régis Jauffret, l’homme des « microfictions » et des faits divers atroces, Aurélien Bellenger, hanté par l’architecturisation du monde, et Nina Léger, passionnée par la pulsion scopique et la fragmentation du corps humain ?


Pourquoi cette forme ?

Parce qu’elle est vivante, ouverte, féconde, et laisse une large place à l’improvisation. Née en Espagne au XVIIe siècle, et exportée jusqu’en Amérique latine, la « tertulia » est une forme de conversation libre, chaleureuse voire débridée, et toujours créative, où des esprits avides d’informer et d’échanger et ayant le goût d’une parole libre confrontent leurs points de vues autour d’un thème artistique ou scientifique. On part d’un mot, d’une phrase, et la discussion s’enclenche, se ramifiant à l’infini pour le plus grand plaisir du public. Sous l’influence discrète mais présente d’un modérateurexcitateur, lectures et happenings seront aussi au rendez-vous de cette session d’1 heure.

TERTULIA DE TOKYO N°1

Aurélien Bellanger, Régis Jauffret et Nina Léger

INFOS PRATIQUES

Mercredi 15 mars à 19H30 au Tokyo Art Club

19H30 – Accueil au
Tokyo Art Club

19H45 – Tertulia

20H45 – Vino, bellota, lomo y legumbres frescos del mercado

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